Kinkakuji de l'endroit ; Kinkakuji de l'envers


Laissez tomber, on s'amuse comme on peut dans les périodes de révisions à mettre les images à l'envers. Et puis le Kinkakuji, c'est un peu comme la Joconde, bientôt on lui fera aussi des moustaches et un petit bouc. Les afiocionados ultimes attendront l'hiver pour voir un duvet froid sur les toits en or et s'extasieront, avec ou sans raison car, très personnellement, je ne suis pas convaincu par le mélange blanc-or dans le cas du bâtiment, mais je n'ai pas eu aussi la chance de voir ça en vrai. Au moins avec la Joconde, c'est que c'est vraiment du "vieux", enfin c'est plus une valeur qui a court aujourd'hui (l'âge des objets d'arts), à tort ou à raison aussi ; tandis que le kinka, c'est du neuf, enfin post-année 50 quoi, c'est vrai que ça fait déjà un bail et qu'on collectionne déjà le mobilier et design de ces années-là (moi aussi d'ailleurs, j'ai acheté à petit prix une vieille lampe noir et rectiligne de bureau de ces années-là, dans un achat compulsif compensatoire), et puis le bois, c'est bien, ça vieillit vite. Originellement, avant qu'un crétinou brûle le tout pour raisons obscures (pas par jalousie de la beauté du bâtiment selon mes dernières sources), il n'y avait que le premier (ou deuxième ?) niveau doré, mais bon, on a du décider que c'était mieux version bling-bling (désolé, shame on me^^). J'y repense à ce lieu, car je commence le Pavillon d'or de Mishima (le bouquin que tout les auteurs de blogs sur le japon lisent^^), et voila.



