la maison de thé de Charlotte Perriand à l'unesco, 1993
C'est grâce au magnifique livre de Jacques Barsac : "charlotte perriand et le Japon" (Norma Editions), que je vous propose de découvrir cette maison de thé conçue en 1993 pour l'unesco par Perriand à 90 ans, grande designer qui est connue, entre autre, pour sa collaboration avec Le Corbusier. Charlotte Perriand a entretenu des liens privilégiés avec le japon : elle y a été invitée en 1940 pour réfléchir à la "production d'art industriel" du pays, de ce travail et de ses voyages au coeur du territoire naîtra une exposition en 1941 à Tokyo. Elle aura l'occasion d'en consituer une seconde en 1955, et aménagera l'agence air france de Tokyo en 1959, contribuera à la résidence de l'ambassadeur du japon en 1966-69, puis au showroom Shiki Fabric House en 1975.
A l'occasion du Festival culturel du Japon à l'Unesco, Hiroshi Teshigahara propose à 4 créateurs, Tadao Ando, Ettore Sottsass, la coréenne Yae Lun Choï et Perriand de réaliser sur les toits de l'unesco, un territoire relativement particulier, soumis aux regards des habitations de hausmann et à la curiosité de la tour eiffel, une maison de thé. La designer souhaite s'inscrire dans la tradition des maisons de thé japonaise et se consacre à étudier leurs principes. Elle proposera de créer un univers particulier, entouré de bambous, au sein duquel une structure très légère vient surplomber les fonctions traditionnelles de la maison de thé dont les planchers semblent eux-même en lévitation.
A l'occasion du Festival culturel du Japon à l'Unesco, Hiroshi Teshigahara propose à 4 créateurs, Tadao Ando, Ettore Sottsass, la coréenne Yae Lun Choï et Perriand de réaliser sur les toits de l'unesco, un territoire relativement particulier, soumis aux regards des habitations de hausmann et à la curiosité de la tour eiffel, une maison de thé. La designer souhaite s'inscrire dans la tradition des maisons de thé japonaise et se consacre à étudier leurs principes. Elle proposera de créer un univers particulier, entouré de bambous, au sein duquel une structure très légère vient surplomber les fonctions traditionnelles de la maison de thé dont les planchers semblent eux-même en lévitation.
jeux des ombres portées du bambou sur la toile en mylar, jeux de lumière sur les tatamis
en blanc : la maison de thé de Ando, en bambou, celle de Teshigara, à droite, celle de Ettore Sottass.