le fer ancien, sous le soleil ou sous la pluie

Publié le par Paul B.

A Asakusa, Tokyo, avec en arrière-plan le "bac" pour les pièces

Un post autour d'un thème un peu particulier, destiné, peu-être, aux dessinateurs ou graphistes qui recherchent des textures et des rendus naturels, puisque l'on va s'approcher de près d'objets métalliques, éclairés sous la lumière brûlante de juillet, comme en début de fusion quand l'on pose la main dessus, ou corrodés par des gouttes de pluie. Pourquoi un article particulier sur le métal ? Bon, la vraie raison, c'est que j'avais plusieurs photos rentrant dans ce cadre et non utilisées :D. Mais l'on pourrait dire aussi qu'il n'est pas inintéressant d'en parler concernant un pays qui en a très peu dans ces profondeurs : la terre du japon est, plus généralement, dépourvue de ressources minières naturelles (en fait, un peu de charbon et un peu de gaz naturel), ce qui entraîna une dépendance à l'égard des autres pays asiatiques. Cela n'empêcha pas la ferronerie de s'y développer et ce, dès la période Jomon (préhistoire, .. on va dire ça comme ça), mais nécessairement dans un espace de possibilité restreint. Aussi, il faut sans doute voir les immenses statues en bronze de Bouddha, à Nara et à Kamakura par exemple, comme des monstres de consommation de réserve naturelle... on se dit toujours, ça aurait pu servir à autre chose^^.



Sur les portes du Meiji jingu,Tokyo



dorures à Asakusa, Tokyo




grille de lanterne à Nikko




plaque de fer gravé de caractères, de nouveau à Asakusa



pied de vasque métallique à kamakura






Et le Bouddha de Kamakura, nappages variables d'oxydes vert-de-gris




au Kioymizu Dera, bronze (?) s'oxyde doucement avec toutes ces nuances vertes

Publié dans art japonais ancien

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